Le clair ressenti
Après leurs vacances riches en émotions, les deux sestra allèrent à la rencontre de Sybille une autre chamane, formée par Yann Lipnick, qui les invita à un atelier pour développer la capacité de clair ressenti. Cela commença par un temps de méditation pendant lequel tous reçurent des soins et des cadeaux étheriques offerts par les présences et guides qui accompagnaient le groupe. Synchronicité : l'Archange-Saint-Michel était là.
La chamane cita les présences qu'elle ressentait et qui accompagnaient chaque personne. Lorsqu’arriva le tour de la petite sœur, elle lui dit qu'elle était accompagnée d'un sylphe et dit ensuite à la grande qu'elle avait fusionné avec une vouivre ce qui ne manqua pas de faire écho à leur voyage. En effet, lors de leur "pèlerinage d'éveil", les deux sestra avaient pris pour habitude d'écouter les interviews de Yann Lipnick pendant les longs trajets en voiture. C'est ainsi qu'elles eurent connaissance de l'existence d'êtres de la nature comme les sylphes où les vouivres et qu'elles découvrirent qu'elles étaient accompagnées un moment sur la route par l'un d'entre eux. Il se dressait là dans le ciel, et se mouvait à travers les amas de nuages immobiles : c'était un Sylphe!
Durant cet atelier, Sibylle s’adressa à la petite et quel ne fut pas son étonnement d'entendre à nouveau la même chose qu'elle avait appris quelques semaines plus tôt lors de sa révélation au baptême de l'âme. Elle était une élémentale, plus précisément une part de son âme était d'origine elfique. Son cœur était rempli de joie, et se sentant toujours bien dans la nature cela raisonnait fortement en elle. La grande eut confirmation qu'elle avait la capacité de couper de feu.
La journée se clôtura par des offrandes pour remercier tous les esprits d’avoir bien voulu les honorer de leur présence.
Cette expérience leur donna envie d'approfondir cette méthode. Une fois rentrées, elles décidèrent de s'entraîner régulièrement ensemble, et un jour, lors d'un exercice, la petite pu obtenir de son guide le nom de sa part elfique. Après des recherches sur internet avec son téléphone, la petite eu confirmation qu'il s'agissait d'un nom elfique qui voulait dire "celui qui est en quête" ce qui correspondait parfaitement à son état d'être. En le partageant avec son compagnon, qui fit lui-même les recherches sur son ordinateur, il ne trouva pas le même résultat ce qui signifiait que la réponse n'était destinée qu'à elle, la petite.
Ayant gardé leur âme d’enfant, les sestra croyaient en l’existence de ces esprits de la nature qui existent bel et bien mêmes s’ils ne sont pas perceptibles pour l’oeil humain. Et comme disait St Exupéry dans le Petit Prince « On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux. » Elles étaient fascinées par le monde des créatures invisibles telles que les dragons, les fées, les lutins… et étaient bien décidées à en apprendre davantage.
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